Jannah Theme License is not validated, Go to the theme options page to validate the license, You need a single license for each domain name.
Séries Cinéma

Ninja Turtles

Jeune adulte, si toi aussi tu regardais les dessins animés les soirs et weekend quand tu étais enfant, si pour toi les simples mots « tortues ninja » te renvoient à tout un pan de la pop culture de ta jeunesse ou si simplement tu as ne serait qu’une once de bon goût, par avance, veux-tu bien m’excuser d’avoir à parler de l’horreur que j’ai pu visionner.

Après avoir été quelque peu ridiculisées au début des années ’90 par une trilogie sur grand écran, les ninja turtles avaient connu une adaptation, pas déshonorante, en images de synthèse en 2007: « TMNT: Les Tortues Ninja ».

Place au désormais inévitable reboot en 2014 sous les sombres auspices de Michael Bay, producteur peu avare en outrages filmiques divers. Et il faut bien l’avouer, le bougre se débrouille comme un chef pour orchestrer un viol de tortues en règle, qui brûle la rétine autant que l’on aimerait voir cramer directement la bobine.

Il est difficile de revenir sur la totalité des tares d’un film devenant par ailleurs un véritable mètre étalon du mauvais goût cinématographique. En vrac, nous pourrions citer l’extrême laideur de la production design, assurant à la vue de nos héros ninjas, une belle poignée de cauchemars pour les plus jeunes et une consternation navrée pour leurs aînés, mais également des effets spéciaux plutôt indigents.

A ce titre, l’iconique méchant Schreder remportant la palme, métamorphosé ici en Transformer du pauvre. « Qu’à cela ne tienne » se seront probablement dit nos auteurs de méfaits filmiques, « noyons le tout sous une débauche de flashfares et de montage épileptiques, et tout passera à moindre frais et sans vaseline ».

Dans le même ordre d’idée, à quoi bon s’encombrer d’un scénario écrit à trois paires de mains quand il suffit de raconter une lutte de tortues mutantes contre un gang de méchants.

N’oublions pas non plus de piétiner ans vergogne la mythologie initiale, sacrifiée sur l’autel de la grande mode du reboot, afin de séduire de nouveaux jeunes spectateurs potentiels et d’offrir par la même occasion à Megan Fox la genèse des héros de notre enfance.

Aaaah oui, car nous n’avions pas encore mentionné que pour incarner l’inoubliable April O’Neil, qui se voit ici gratifier d’un flash-back nous montrant comment enfant elle a sauvé nos tortues couvertes de mutagène, Michael Bay n’a rien trouvé de mieux comme idée que de confier le rôle à cette chère Megan Fox.

Celle-ci porte fièrement la veste en cuir jaune de la journaliste intrépide, qu’elle interprète avec l’intensité d’une courgette en culture et la crédibilité d’une strip-teaseuse de pole-dancing.

Non, rien spectateur nostalgique ne te sera ici épargné dans ce qui s’avère être l’une des pires insultes cinématographique de 2014. Surtout pas les gags à base de rots et de pets. Encore moins les dialogues indigents faisant passer Transformers pour du Shakespaere.

Et tremble qui plus est, car Ninja Turtles ayant été un carton inexplicable au box-office mondial, ce n’est pas une mais bien deux suites que les studios Nickelodeon te réserve dans les prochaines années.

L’humiliation ne fait que commencer! Kawabungaaaa!

En quelques mots...

Tilman Villette

Ninja Turtles

Un étron filmique, humiliant le matériau de base et insultant le spectateur. A fuir.

User Rating: Be the first one !
Crédits Photos:
Nickelodeon MoviesPlatinum Dunes

Tilman Villette

Tilman Villette est gestionnaire de dossiers auprès du Fonds du Logement de la Région Bruxelles Capitale. Après sa licence en communication, option journalisme obtenue à l’UCLouvain durant laquelle il a réalisé ses stages au magazine "Télémoustique" et à la RTBF Radio, il a également été enseignant pendant une année.

Du même auteur:

Découvrez également
Fermer
Bouton retour en haut de la page