Pamela Anderson
Certainement, le choix de l’actrice dont je vous parle aujourd’hui risque de ne pas faire l’unanimité. On attend de ce genre de chroniques, un retour sur une carrière généralement artistiquement intéressante. 1991, Alerte A Malibu apparaît sur les écrans ; 1998, V.I.P. Séries dont le seul point commun et seul signe distinctif est de mettre Pamela Denise Anderson en vedette.
Je n’irais pas jusqu’à affirmer que ses prestations dans les séries ont renouvelé heu… ont renouvelé quoi que ce soit. Pourtant, l’air de rien, elle a quand même pas mal bossé. C’est évidemment son rôle de C.J. Parker dans Alerte A Malibu qui restera dans les mémoires. Mais, du haut de ses talons aiguilles, elle a arpenté d’autres studio. Elle débute dans la sitcom menée par Tim Allen « Papa Bricole » (Home Improvement) où elle s’illustre deux saisons durant, de 1991 à 1993.
Elle a mené le casting de V.I.P. pendant quatre saisons (1998-2002). Elle rejoint à nouveau l’équipe de David Hasselhof pour le téléfilm de réunion d’Alerte A Hawaï. Depuis, elle est apparue dans Stacked, une comédie annulée durant sa première saison (2005-2006). Dernièrement à la télévision, c’est la télé-réalité qu’elle investit puisqu’elle a eu sa propre émission, Pam: Girl on the Loose (2008), une version blonde et tournée en film des Osbourne en quelque sorte.
Elle n’a pas non plus accumulé les rôles détonants au cinéma. Elle est apparue dans Scooby-Doo (2002), Scary Movie 3 (2003). Elle tient le rôle principal dans Barb Wire (1996), Blond and Blonder (2008). Elle est la femme invisible dans Superhero (2008). Elle apparaît en tant qu’elle-même dans Borat. Un film où un faux journaliste fait semblant de faire un vrai documentaire sur la culture américaine et où il finit par kidnapper Pamela Anderson dont il est tombé amoureux en regardant Baywatch. Le film est controversé, mais il consacre le côté « icône américaine » de la pulpeuse blonde.
Pamela Anderson est l’actrice la plus downloadée selon le Livre Des Records. C’est évidemment grâce à sa plastique qu’on la connaît. Au point que certains la considèrent plus comme un phénomène de foire que comme une artiste. Même avant les implants siliconés modèle XXL, c’est son physique qui lui permet de payer le loyer. Elle assiste tranquillement à un match quand une image d’elle est projetée dans le stade et déclenche l’hystérie du public. Le propriétaire de la marque du T-shirt qu’elle porte lui propose un contrat de mannequin. Quelques mois plus tard, elle fait la couverture de Playbloy.
Elle décide alors de déménager pour Los Angeles, elle se teint en blonde, commence à fréquenter les cliniques de chirurgie esthétique et elle fait encore plus de couvertures pour le magazine coquin. Elle est d’ailleurs, à ce jour, celle qui s’y est retrouvée le plus. Fait honorable, elle est toujours en première page après deux décennies alors qu’elle vient de fêter ses quarante ans.
On peut lui reprocher beaucoup de choses, mais pas de n’avoir pas su profiter des opportunités qui lui étaient offertes. Pamela a l’intelligence de tirer le maximum de profit de son physique, de sa vie privée, parfois même intime, et de ses déboires amoureux… Elle a été mariée et divorcée trois fois: avec Tommy Lee (batteur de Mötley Crüe), Kid Rock et Rick Salomon. Mariages qu’elle a rentabilisés en sortant des Sex Tapes. Divorces qui sont le sujet principal de ses deux livres: Star (2004 co-écrit avec Eric Shaw Quinn) et Star Struck (2005).
Mais depuis peu, c’est son côté Brigitte Bardot qui est mis en avant, surtout sur son site officiel. Pamela est d’ailleurs une grande fan de la starlette marseillaise. Elle lui a rendu hommage lors d’un numéro centré sur la chanson « Harley Davidson » au Crazy Horse. Et elle a représentée BB lors d’une conférence annuelle sur le massacre des phoques. Pamela est végétarienne et se bat pour les droits des animaux. Elle est un membre actif de PETA, elle a mené campagne contre une chaîne de poulets grillés, contre les fourrures de toutes sortes et contre la chasse des phoques au Canada.
Bref, une belle revanche pour celle qui a commencé à défrayer la chronique à deux heures de vie. Elle a été pendant quelques dizaine de minutes, le bébé officiel du centenaire du Canada. Avant qu’un journal ne découvre un bébé né deux heures avant elle. Mais, quarante ans plus tard, ledit bébé n’a pas la chance de s’afficher dans tous les garages et toutes les cabines de camions du monde!