Pigalle, La Nuit
En 2009, Canal + dans sa case création originale, lance une seconde série après le succès retentissant de Braquo. Changement de décors cette fois, car c’est dans un des quartiers les plus emblématiques de Paris, que la série Pigalle, La Nuit prend ses quartiers.
En 8 épisodes de 52 minutes, la série d’Hervé Hadmar, coécrite avec Marc Herpoux (à qui l’on devait déjà Les Oubliées pour France 3, et qui ont créé par après Signature ou Les Témoins pour France 2, ou encore Au-Delà des murs pour Arte), est un drame dans lequel nous suivrons plusieurs destins contrariés et entrelacés de personnages aux prises d’un environnement aussi sulfureux que fascinant.
Thomas tout d’abord, trader à la City, qui lors d’un séjour à Paris aperçoit sa jeune soeur Emma, qu’il n’a plus vue depuis deux ans, sur la scène d’un spectacle d’effeuillage dans le bien nommé club le Folie’s. Décidé à découvrir le nouveau destin d’Emma, Thomas se butera pourtant à la disparition soudaine et mystérieuse de cette dernière et se retrouvera bien malgré lui lié au conflit qui oppose Nadir Zainoun, le patron du Folie’s, aux étranges patrons d’un nouveau club concurrent sur le point d’ouvrir, le Paradise…
Au casting, des têtes bien connues, puisqu’on retrouve Jalil Lespert et Armelle Deutsch dans les rôles de Thomas et Emma, Simon Abkarian en patron du Folie’s, mais aussi Sara Martins, Catherine Mouchet et Eric Ruf.
Malgré un joli succès d’audience et des critiques dithyrambiques de la presse, Canal + n’a pas souhaité prolonger l’aventure avec une seconde saison, bien qu’initialement prévue. La série fût même annulée quelques jours avant le début du tournage de ce second volet, finalement passé à la trappe.
Pour quelles raisons, malgré tous les atouts de Pigalle, La Nuit, la série s’est-elle arrêtée de manière abrupte après une seule et unique saison? C’est l’une des questions à laquelle nous tentons de répondre dans notre dossier podcast à découvrir ci-dessus.
En quelques mots...
Tilman Villette
Sarah Sepulchre
Pigalle, La Nuit
Une série à l’ambiance envoûtante et vénéneuse, d’une beauté plastique indéniable, malheureusement desservie par une scénario cousu de fil blanc et des rebondissements trop artificiels.