Caprica
Caprica est une série américaine d’une saison composée de 18 épisodes. Si le nom Caprica ne vous est pas étranger, c’est que vous avez probablement déjà regardé Battlestar Galactica. Et pour cause, cette série se présente comme la prequel de la célèbre série de l’espace.
Créée par le trio Remi Aubuchon, David Eick et Ronald D. Moore, Caprica sera diffusée comme sa grande soeur sur SyFy en 2010 à grand renfort de promo en tous genres.
Exit le casting de la série originelle car l’histoire de Caprica se déroule plus de 50 ans avant les terribles événements de BattleStar Galactica.
On retrouve Eric Stoltz dans le rôle de Daniel Graystone. L’acteur est notamment connu au cinéma pour ses participations à The Mask et Pulp Fiction. Il partage l’affiche avec Esai Morales que l’on avait découvert dans Jericho. Côté féminin, la série compte du beau monde avec Paula Malcomson (la maman de Katniss dans la saga Hunger Games, mais également apparue dans Lost, Cold Case et Sons Of Anarchy) et Alessandra Torresani dont les seuls faits d’armes sont des apparitions dans Les Experts, Malcom et Urgences.
Si Battlestar Galactica avait révolutionné le genre du space opera, Caprica affiche directement sa différence avec sa consoeur. Point de bataille galactique au menu, mais plutôt une saga familiale teintée de science-fiction. Résultat, la série ne convaincra ni les fans de la première heure, ni un nouveau public (en ne réunissant qu’un maximum de 1,5 millions de téléspectateurs). Un score bien trop faible par rapport aux attentes de la chaîne.
On avait vraiment beaucoup apprécié Battlestar Galactica, et on a donc décidé de se pencher sur la question suivante: comment expliquer le désintérêt du public pour une série qui démarrait pourtant sous de belles auspices? C’est l’une des nombreuses questions auxquelles nous allons tenter de répondre dans notre Dossier podcast à découvrir ci-dessus.
En quelques mots...
Nathanaël Picas
Caprica
Bancal mais pas inintéressant, le prequel de Battlestar Galactica se noie dans la profusion d'intrigues propres à la saga familiale, tourne le dos aux batailles galactiques et au discours politique qui faisaient le sel de sa grande soeur. Dommage.