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Who's Who

George Clooney

Vous reprendrez bien un petit café? Non, je ne vous parlerai pas de l’acteur John Coffie, même si cette accroche aurait très bien pu être aussi le début de cette chronique. Bon, je vous l’accorde, un peu lourde, mais on fait ce qu’on peut! Cette fois donc, je vous parle de cet acteur plus que bankable depuis les années ’90, également réalisateur, tiens; producteur, tant qu’on y est… Et qui, il y a peu, était l’un des célibataires les plus convoités d’Hollywood.

So what else? Ah, ce George Clooney, toutes folles de lui… ou presque. Même si j’apprécie l’artiste sur certains points, ce type n’a jamais été ma came. Trop classique, trop propre sur lui… Et ce petit côté vieux sexy avant l’heure… Oui, mais non! Et puis de toutes façons, il est pris!

Bon, si je vous parle de George Clooney, ce n’est pas pour le café qu’il tente de nous refourguer depuis 2005 (et oui déjà), ni pour son mariage pharaonique et sa lune de miel aux Seychelles. Quand je vous dis qu’il était bien trop classique pour moi! Mais bien pour sa carrière quand même. Reprenons les choses dans l’ordre.

George naît le 6 mai 1961 dans le Kentucky. Sa génétique « beau-gosse » est plutôt prometteuse avec une mère, Nina, ancienne reine de beauté, et un père, Nick, présentateur de télé. Et sur les plateaux, déjà tout petit, c’était le chouchou.

Naturellement, George Clooney rêve petit à petit de strass et de paillettes. Contre l’avis de son père, il arrive à Hollywood en 1982 pour se lancer dans une carrière d’acteur. La, c’est un peu la galère, il va tourner une quinzaine de pilotes, mais aussi le fameux « Retour De La Tomate Tueuse ».

Il va aussi jouer les seconds rôles, notamment dans Rick Hunter, Arabesque et dans la première saison de Roseanne. Une espèce de mise à l’épreuve qui trouvera une fin heureuse, une apogée même, quand Clooney entre dans la peau de Doug Ross.

19994, bien avant ce très cher Grey’s Anatomy (qui commence sérieusement à nous donner la gerbe), une série saute de plein pied dans le monde hospitalier: Urgences. Très vite, George Clooney en devient la tête de gondoles, et un mini-séisme se produit alors dans la maison coquette de la ménagère de moins de 50 ans. Elle se sent toute chose quant apparaît, tel un Dieu grec, Doug Ross, interne en pédiatrie. Le sourire Ultra Brite, la chevelure noire-argent, le regard torride… Bam! Craquage de Slip!

En 1995, il devient médecin à part entière et Clooney signe alors pour 5 saisons et 2 mini-comeback en 2000 et 2009. A l’image de sa vie sentimentale, il fait le play-boy de service et enchaîne les conquêtes. C’est clair que c’est ce personnage qui a fait exploser la carrière de Clooney et a créé le mythe: celui du Don Juan de service. Même si pour certaines mauvaises langues, son appétit insatiable pour les femmes ne serait que de la pacotille. Mais au fond, on s’en fout!

Urgences sera donc le tremplin de George qui lui ouvre les portes de la grosse machine hollywoodienne. D’abord des films d’actions à gros budget. Il opère progressivement, fin des années ’90, un tournant. La Ligne Rouge de Terrence Malick, O’ Brother des frères Coen. Et ça lui va plutôt bien puisqu’il n’y a pas que moi qui le dise: plusieurs récompenses seront à la clé.

Ses réalisateurs fétiches seront les frères Coen et surtout Steven Soderbergh avec qui il fonde la société Section Eight au sein des studios de la Warner pour des films ambitieux, pas forcément tous publics, qui visent à protéger les auteurs de la grosse broyeuse Hollywoodienne.

Bon, pour en revenir à sa filmographie longue comme mon bras, on relèvera aussi la série des « Ocean’s », Syriana, The Good German ou encore Burn After Reading et plus près de nous Gravity.

Quand Clooney passe derrière la caméra, on est en 2002 pour Les Confessions D’un Homme Dangereux. Il y aura aussi Les Marches Du Pouvoir avec Ryan Gosling qui relate une campagne électorale vue par un jeune membre d’un QG de parti.

Et de mon point de vue, je crois bien que George a un petit faible pour la politique. C’est un membre actif du parti démocrate, il a soutenu Obama et l’a aidé à récolter des fonds pour sa campagne. Quand il s’exprime sur la politique, d’ailleurs, il dit que ça fait partie de son ADN.

Les rumeurs sur la toile vont donc bon train surtout que maintenant, il a trouvé sa Jackie. Rappelons que sa femme Amal a défendu des personnalités aussi célèbres que Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, l’ex-premier ministre ukrainien Ioulia Timochenko ou encore l’ancien secrétaire général de l’ONU Kofy Annan. Une jolie britannique d’origine libanaise, que demander de plus pour renforcer les relations internationales.

Ce qu’on attend? La prochaine marche: un premier poste de gouverneur avant la maison blanche. So, Clooney for president? What else?

Héloïse Rouard

Journaliste de formation, Héloïse Rouard est responsable d’une association d’éducation aux médias: Action Ciné Médias Jeunes (ACMJ). Son entrée dans l’équipe? Invitée en 2007 à l'émission pour parler de son étude sur la violence dans "The Shield", la voilà conquise! Depuis, le diagnostic est sans appel: le virus a attaqué toutes ses fonctions vitales.

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