Commune (la)
La Commune est un quartier gangréné par le chômage, la criminalité et le trafic de drogue. Les habitants de cette cité se battent tous les jours pour survivre dans cet environnement hostile, et cela, quels que soient les moyens employés pour y arriver. La série de Canal + met en scène Tomer Sisley (Largo Winch) qui joue le rôle d’Hocine Zemmouri ou encore Francis Renaut (L’Affaire Villemin) qui interprète Isham Amadi.
Point de départ de cette histoire, c’est le retour d’Isham Amadi à La Commune après avoir purgé une peine de 20 ans de prison pour le meurtre de deux policiers. Durant son incarcération, pour ce meurtre que, soit dit en passant, il n’a pas commis, même s’il en a été spectateur, il s’est converti à l’Islam.
Ce retour n’est pas forcément vu d’un très bon oeil dans la cité, notamment par son ami d’enfance Housmane Daoud, devenu accessoirement le caïd de La Commune; mais également par le policier Denis Moreau, fils d’un des policiers tués; ainsi que par le maire qui souhaite raser le quartier et en reconstruire un nouveau, tout en « nettoyant » La Commune des familles « à problèmes ».
La tension est bien réelle, le ton de la série est résolument noir et pessimiste. Il y a peu ou pas d’issue possible pour les habitants de cette banlieue. La vie à La Commune, on la subit, on ne vit pas, on survit.
De même, rares sont les personnages positifs présents dans cette séries, et ceux qui le sont ont tous un côté sombre… La Commune n’épargne rien au téléspectateur: déjà dans l’épisode pilote, il devra supporter une scène de viol, une autre d’overdose forcée, ainsi qu’un assassinat et du trafic de drogue.
La violence est partout, qu’elle soit physique, morale, verbale ou pornographique. Analyse et décryptage de cette courte série arrêtée par Canal + après sa première saison dans notre dossier podcast à découvrir ci-dessus.
En quelques mots...
Héloïse Rouard
Alexandre Marlier
La Commune
La vie dans une cité de banlieue dans tout ce que ces termes ont de péjoratif. Les lieux sont une zone de non-droit où la violence règne en maître. Difficile, au terme des 8 épisodes, de voir vraiment ou voulait en venir le créateur de cette série excessivement noire et claustrophobique.