Y a-t-il encore des choses à dire sur Buffy Contre Les Vampires? La série de Joss Whedon nous raconte l’histoire improbable d’une jeune lycéenne qui devient la Tueuse de Vampires à 16 ans. Diffusée entre 1997 et 2003, la série que rien ne prédestinait au succès est composée au final de 7 saisons et 144 épisodes.
Bien que loin de susciter l’engouement médiatique populaire d’une Desperate Housewives ou d’un 24 Heures Chrono, la série a fait la une des magazines pour adolescents pendant des années grâce à l’histoire d’amour romantique entre Buffy et Angel, un vampire de plus de 200 ans son aîné (Comme quoi, Twilight n’a vraiment rien inventé).
La série aura aussi été l’un des fers de lance de la toute jeune chaîne américaine The WB, mais passera ses deux dernières saisons sur UPN. Elle permettra également à de jeunes acteurs de se révéler aux yeux du grand public: Sarah Michelle Gellar qu’on ne présente plus, Alyson Hannigan (How I Met Your Mother), Nicholas Brendon, James Marsters (Smallville et Caprica), Julie Benz (Dexter) ou encore David Boreanaz (Angel et Bones).
Si la série fait suite à un très mauvais film (Bichette La Terreur en VF), l’héroïne fétiche de Joss Whedon connaîtra un tout autre destin à la télévision. Remarquée pour ses dialogues ciselés, pour ses épisodes spéciaux (Hush ou Once More With Feeling), ses arcs narratifs construits sur plusieurs saisons, sa cohérence artistique évidente et sa brillante chronique du passage de l’adolescence au monde adulte, la série fera l’objet d’un véritable culte et sera même analysée dans les grandes universités américaines.
Mais en plus de tout cela, Buffy Contre Les Vampires recèle une dimension féministe très marquée. Comment ce message se traduit-il dans une série présentée comme fantastique et destinée a priori à un public de boutonneux? Faut-il être armé d’un pieu, s’appeler Buffy et tuer des vampires pour obtenir le label féministe? Voici quelques questions auxquelles nous allons tenter de répondre dans notre podcast ci-dessus.
